Dès 1449 (sous Charles VII), on trouve mention d’émigrants
de la région en Espagne.
La plupart y restent de 5 à 10 ans, sans revenir dans leur famille.
Dans l’Espagne de la Reconquista, le besoin de main-d’œuvre est grand.
Corréziens comme Cantaliens y trouvent de l’embauche ou des débouchés
pour leur artisanat : boulangers, cabaretiers, colporteurs, chaudronniers
surtout, qui sont dits “pairoliers“ (le pairòu est un chaudron de
cuivre).
Cette émigration attire particulièrement les cadets déshérités
des communautés familiales que rien ne retient au pays de Xaintrie.
Les marchands empruntent souvent les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Au retour la bourse pleine, ils évitent les grandes routes et se
font passer pour des pèlerins, allant même jusqu’à
demander l’aumône pour mieux dissimuler leur état, dissuader
les voleurs et échapper aux agents du roi d’Espagne qui interdit
la sortie de la monnaie espagnole. Comme tous les émigrés,
ils sont très mal vus. On se méfie d’eux et on les accuse
de voler l’argent des Espagnols.
Il y a trois principaux types de marchands :
- ceux qui se regroupent entre 2 ou 3 associés (c’est le cas
d’Astorg d’Estavel),
- le marchand aisé avec plusieurs salariés,
- et celui qui travaille en famille avec son fils ou son neveu.
Préface de Marguerite
Guély
ISBN : 9 782-9-16 512 -09-9
Editions Maiade
Prix : 23 euros
Le
livre du plus extraordinaire des musées vivants
Les
auteurs
Préface
Introduction
Quelques
pages
La
table des matières
Visiter
les fermes du Moyen-âge en Xaintrie
La présentation de l'ouvrage
le 10 juillet 2010 à St Julien aux Bois
pour
commander cet ouvrage
L'élevage
Le rucher
Le cantou
le jardin
L'agriculture au village au XVème
siècle
Une abbaye cistercienne : Valette
La cuisine au village au XVe siècle
Des émigrants en Espagne
L'habillement au XVe siècle
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