Les céréales sont battues puis vannées, et les grains broyés au moulin ou sur des meules à bras.?Les farines obtenues, surtout celles de sarrasin (ou blé noir), d’avoine et de millet, dont on ne peut pas faire de pain, servent à préparer des bouillies, la “pou“ (pols) et des galettes : “bourriols“ ou “tourtous“ (tortons), qui le remplacent. La cuisson en est plus rapide, demande beaucoup moins de bois, et surtout permet d’économiser le seigle, dont le métayer doit donner la moitié, et qui a toujours servi à payer les impositions.
Les aliments cuisent dans des poteries, des “oules“ (olas), posées
sur la braise ou suspendues (la cuisson par grillade, réservée
aux nobles, est très exceptionnelle).
Le bouillon, plus ou moins gras selon ce qu’il reste du cochon, accompagne
des légumes frais ou secs, récoltés dans l’ “òrt
a vianda“, le jardin.
On a oublié que le mot viande vient de vivenda, ce qui est nécessaire
à la vie, les légumes.
Les boissons sont de l’eau, du lait ou du vin peu alcoolisé
coupé d’eau.
Les paysans consomment seulement leur production, tandis que les nobles
boivent surtout du vin importé du Bas Limousin.
La vaisselle de service est en bois ou en calebasse. Les gens utilisent
leurs doigts et le couteau pour manger. La cuillère en bois sert
pour les soupes et les ragoûts.
Préface de Marguerite
Guély
ISBN : 9 782-9-16 512 -09-9
Editions Maiade
Prix : 23 euros
Le
livre du plus extraordinaire des musées vivants
Les
auteurs
Préface
Introduction
Quelques
pages
La
table des matières
Visiter
les fermes du Moyen-âge en Xaintrie
La présentation de l'ouvrage
le 10 juillet 2010 à St Julien aux Bois
pour
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L'élevage
Le rucher
Le cantou
le jardin
L'agriculture au village au XVème
siècle
Une abbaye cistercienne : Valette
La cuisine au village au XVe siècle
Des émigrants en Espagne
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