Les mas ou domaines disposent à peine, en moyenne, de deux hectares
de terres labourables. Les champs en occupent une bonne partie, devant
les près qui viennent en second.
Ici comme dans toute la Xaintrie médiévale, les agriculteurs
pratiquent une polyculture céréalière : seigle, froment,
sarrasin, avoine et parfois millet. Les paysans pratiquent une rotation
biennale, alternant plantation de céréales puis jachère,
pour ne pas épuiser le sol. Le fumier est rare et entièrement
utilisé pour le potager et les vignes.
Le seigle est semé au mois d’octobre, l’avoine en mars, parfois
mélangée avec des pois. L’apport alimentaire des céréales
est en effet complété par celui de quelques légumineuses
cultivées dans les jardins à l’intérieur du village
: fèves, pois, vesses.
La châtaigne tient aussi une place essentielle dans l’alimentation
du paysan de la Xaintrie, et l’arboriculture fournit pommes, prunes, pêches.
La consommation, d’après le terrier * d’Hugues de Merle, seigneur
de Xaintrie au XIVe siècle, est la suivante : seigle (62%), avoine
(28%), froment (8%), raves (1%) et fèves (1%).
Préface de Marguerite
Guély
ISBN : 9 782-9-16 512 -09-9
Editions Maiade
Prix : 23 euros
Le
livre du plus extraordinaire des musées vivants
Les
auteurs
Préface
Introduction
Quelques
pages
La
table des matières
Visiter
les fermes du Moyen-âge en Xaintrie
La présentation de l'ouvrage
le 10 juillet 2010 à St Julien aux Bois
pour
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L'élevage
Le rucher
Le cantou
le jardin
L'agriculture au village au XVème
siècle
Une abbaye cistercienne : Valette
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