Dans les villages, la plupart des maisons ont leurs jardins. De surface
généralement très réduite, ils sont souvent
accolés aux bâtiments. Certains habitats de montagne ont préservé
jusqu’à nos jours cette même configuration.
Pour recréer les jardins de notre village, nous avons eu recours
aux archives, à l’ethnographie locale et à l’archéologie
botanique. En effet, la seule solution pour retrouver les espèces
anciennes est de rechercher les plantes qui poussent en dehors de leur
aire géographique habituelle. Leur présence inattendue, sous
une forme redevenue sauvage, peut indiquer qu’elles dérivent d’une
espèce autrefois cultivée. Ainsi la tâche est plus
aisée lorsqu’un village a été abandonné depuis
l’époque médiévale.
Dans les jardins du Puy d’Arrel, une ardoise posée devant chaque
plante donne son nom, son utilisation et le lieu où elle a été
trouvée.
Plusieurs sortes de plantes y sont cultivées :
- les potagères (pour l’alimentation)
- les aromatiques (qui relèvent les mets)
- les médicinales (qui soignent hommes et bêtes)
- les artisanales : parmi elles, les textiles (qui peuvent être
tissées), et toutes celles qui servent à fabriquer des objets
de la vie quotidienne comme les calebasses,
- les ornementales, pour le plaisir.
Mais il est difficile de faire une classification stricte entre les
unes et les autres, car certaines peuvent être alimentaires en même
temps que médicinales, ornementales ou même artisanales.
Préface de Marguerite
Guély
ISBN : 9 782-9-16 512 -09-9
Editions Maiade
Prix : 23 euros
Le
livre du plus extraordinaire des musées vivants
Les
auteurs
Préface
Introduction
Quelques
pages
La
table des matières
Visiter les fermes
du Moyen-âge en Xaintrie
pour
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L'élevage
Le rucher
Le cantou
le jardin
L'agriculture au village au XVème siècle
Une abbaye cistercienne : Valette
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