"Tout a
commencé bien évidemment par une soupe, et avec quelle nostalgie
se rappelle-t-on des soupes de nos grands-mères ! A cette soupe
de sa mère, "on associe la voix de sa mère, et l'odeur
de la maison, du feu, du chien, la couleur des assiettes, le bruit des
couverts entrechoqués pendant que tictaque l'horloge... Puis, après
l'éloge de la pomme de terre, il a été dégusté
le milhassou accompagné d'andouille et de petit salé. Mais
se souvient-on qu'avant l'apparition de la pomme de terre au XVIIIe siècle,
ces farcidures qu'on appelle aussi miques, milhassous, etc... c'est de
millet, d'avoine, de sarrasin ou de seigle qu'elles étaient faites
? Et que ces tubercules venus du Pérou ou du Chili ont sauvé
nos campagne de la misère... "